Sylvie de Meurville, minéralSylvie de Meurville, minéralSylvie de Meurville, minéralSylvie de Meurville, minéralSylvie de Meurville, minéralSylvie de Meurville, minéralSylvie de Meurville, minéralSylvie de Meurville, minéralSylvie de Meurville, minéralSylvie de Meurville, minéral

 

Sylvie de Meurville, minéral

Les îles comme expression de l'isolement, de l'unicité. La référence
à l'horizontale parfaite de l'eau.
Les cheminées de fée , béton de résine et acier, 60 x 35 x 40 cm, 1990.

 
 
 
Îles

Les îles de Sylvie de Meurville ne se sont pas séparées des continents par fracture. Nées de volcans, jaillies de vulves sous‑marines, chacune est le centre de son monde et de son labyrinthe. Rimbaud dans les Illuminations : "J'ai tendu des cordes de clocher à clocher ; des guirlandes de fenêtre à fenêtre ; des chaînes d'or d'étoile à étoile et je danse". Sylvie de Meurville évite les cordes, guirlandes et chaînes, mais son inspiration procède de l'énergie rimbaldienne : ses sculptures sont filles de joie secrète. Illustres dès que nées, évidentes, tourmentées, sereines, leurs profils tréfilés jubilent, érectiles.

Jacques Perry
 
Sylvie de Meurville

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