Les îles comme expression de l'isolement, de l'unicité.
La référence à l'horizontale parfaite de l'eau. Les cheminées de fée
, béton de résine et acier, 60 x 35 x 40 cm, 1990.
L'atlantide, acier et pigments, 60 x 40 x 30 m, 1990.
Circé, acier et pigments, 50 x 220 x 220 cm, 1991.
Hydra, acier et verre, 50 x 30 x 150 cm, 1990.
Hydra, acier et verre, 50 x 30 x 150 cm, 1990.
L'île d'effusion, acier et pigments, 80 x 30 x 60 cm, 1991.
L'île du roi déchu, acier verni, 70 x 10 x 40 cm, 1991.
Le presqu'île, acier et pigments, 700 x 50 x 35 cm, 1991.
Palerme, acier et pigments, trois éléments de 80 x 35 x 200 cm, 1991.
Le Val de Femme, installation à la Maison des arts de Créteil pour le Festival International du Film de Femmes,
bois peint et cables, 14 x 6 x 1,5 m, 1993.
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Îles
Les îles de Sylvie de Meurville ne se sont pas séparées des continents par fracture. Nées de volcans, jaillies de vulves sous‑marines, chacune est le centre de son monde et de son labyrinthe.
Rimbaud dans les Illuminations : "J'ai tendu des cordes de clocher à clocher ; des guirlandes de fenêtre à fenêtre ; des chaînes d'or d'étoile à étoile et je danse". Sylvie de Meurville évite les cordes, guirlandes et chaînes, mais son inspiration procède de l'énergie rimbaldienne : ses sculptures sont filles de joie secrète. Illustres dès que nées, évidentes, tourmentées, sereines, leurs profils tréfilés jubilent, érectiles.
Jacques Perry
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