Sylvie de Meurville, végétalSylvie de Meurville, végétalSylvie de Meurville, végétalSylvie de Meurville, végétalSylvie de Meurville, végétalSylvie de Meurville, végétalSylvie de Meurville, végétalSylvie de Meurville, végétalSylvie de Meurville, végétalSylvie de Meurville, végétalSylvie de Meurville, végétal

 

Sylvie de Meurville, vegetal

Hors-là, acier corten, acier inox et résine
polyuréthane directe sur armature. 5 éléments
emprise totale au sol 7 x 3 x 3,5 m,
L'art du temps dans les jardins de la ville,
Evreux, 1997.

 
 
 
Végétal

Juin 1996, les "graminéraux" du "Jardin intérieur" germent dans la Maison des Art d'Evreux.
Juin 1997, une des graines pétrifiées s'est déployée dans le parc François Mitterand.
Elle a choisi le couvert d'un cercle d'arbres de six essences différentes. La pénombre clairsème l'herbe jusqu'à laisser la terre à nu. A la fois roche et herbacée, cette forme fait le lien entre la terre et les végétaux. Elle s'enfouit et s'ancre dans le sol, cotoyant et croisant les racines des arbres; elle se déploie dans l'espace, ondoyant sous les branches et jouant de leur ombre mobile. En une année, cette ”plante“ s'est transformée: aux impatiences et au bouillonnement d'une graine de vie, elle a ajouté l'incertitude, l'absence, la mémoire. C'est entre ces deux extrêmes
qu'elle erre doucement, suspendue dans le temps entre ciel et terre, mouvement et immobilité, une vie et l'autre.

"Hors-là" titre du dernier texte d'Alain Macaire
 
Sylvie de Meurville

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