Molkenrain (La montagne de lait), acier de 2 mm d'épaisseur découpé et verni, 80 x 30 x 60 cm, 2015.
À frigore, acier de 2 mm d'épaisseur découpé et verni, 27 x 18 x 35 cm, 2016.
Le beau lac (Lac du Bourget), acier de 2 mm d'épaisseur découpé et verni,
130 x 100 x 40 cm, 2016.
Somme, acier de 3 mm d'épaisseur découpé et verni, 320 x 150 x25 cm 2016.
Thingsvellir, acier de 2 mm verni, 75 x 7 x 117 cm, 2017.
Tous les fleuves, acier de 2 mm d'épaisseur découpé et verni, 71 x 25 x 76 cm, 2017.
Lac d'Aiguebelette,
pour l'exposition Franchir la berge au CAUE74, acier de 2 mm d'épaisseur découpé et verni, 60 X 90 X 3 cm, 2018.
Guerlédan, acier de 2 mm d'épaisseur découpé et verni, 40 X 40 X 46 cm, 2017.
Mer d'Aral, acier de 2 mm découpé et verni, 35 x 24 x 45 cm, 2018
|
|
Veines d'eau
Mon regard sur le paysage est nourri par les analogies qu’il comporte avec le corps humain.
Pour moi, les plissements de la croûte terrestre ressemblent à une peau qui frémit. Dans les formes minérales, les courbes des collines, les failles et les tensions volcaniques, je ressens les pulsations et la fragilité de la vie.
Je tends à pousser au plus loin mon penchant naturel à la paréidolie, cette tendance à “reconnaître“ un objet dans l’informe.
Ces paysages sont dessinés par les cours d'eau qui les irriguent. La peau a disparu pour laisser place au graphisme.
Les tracés sont relevés sur des cartes à grande échelle et leur largeur légèrement exagérée. Le dessin découpé dans du métal est ensuite mis en volume.
Voir la vidéo Les énervés, réalisée par Leïla Macaire sur un texte écrit et interprété par Pierre Comas
|